La philosophie d’Un Monde en moi :

Se construire en toute conscience, trouver sa place dans le monde.

Se re-connecter au monde du vivant, suivre un cheminement intérieur, retrouver des gestes essentiels/développer de nouveaux outils. Enfant, adulte, communauté.

S’ouvrir à la nature. Confianceéveil et structure. La diversité de nos intelligences.

La démarche des créateurs de l’association provient de la pratique artistique, celle de la danse et du théâtre. L’apprentissage est abordé comme une pratique, une “praxis”. Le processus de création, sans cesse renouvelé, nourri par une aspiration forte de liberté et d’autonomie, nous a conduits au goût et à la joie d’apprendre.  “Plonger” dans l’inconnu, le sensible, le vivant, et  guider cette partie sensible pour qu’elle prenne forme et soit partagée avec autrui.

Notre capacité à créer et à collaborer est précieux. Préserver le vivant. Nous avons la charge d’en prendre soin.

Comment y parvenir ?

Apporter un souffle à notre quotidien, à notre école de la vie, dans le cadre d’une pédagogie active hors les murs, au plus près de la Nature, de notre nature, en retrouvant du commun, est l’intention de un monde en moi.

Retourner à la Terre, à la forêt, en écouter les résonances, explorer, jouer, coopérer. Se retrouver, se rassembler.

La sagesse des peuples premiers comme les apports des neuro-sciences ouvrent des voies considérables de développement, d’harmonisation, de créativité. Pour nous re-lier, à un moment clé de notre présence sur Terre – et chacun peut faire sa part.

Un nouvel humanisme ?

La vision de la complexité des apprentissages chez Edgar Morin est riche, et nous inspire. Sa réflexion sur l’éducation qui consiste à “apprendre à vivre” et à développer une “citoyenneté terrienne” a éclairé notre démarche.

L’Art du mentorat nous amène à affirmer clairement cette volonté de nous inscrire autrement dans le monde. Au plus près de sa beauté. De tout temps, de très loin.

L’enseignement doit contribuer, non seulement à une prise de conscience de la trinité individu-espèce-société, et ce qu’elle implique comme comportement vis-à-vis des autres et de la nature, avec notre Terre-Patrie, mais aussi permettre que cette conscience se traduise en une volonté de réaliser la citoyenneté terrienne.” (Edgar Morin, Manifeste pour la métamorphose du monde, 2009)